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RechercherDerniers commentairessavez vous qu'il vaut mieux gêner et être sincère qu agir en douce de multiples mystères pour détruire la vie
Par Anonyme, le 17.03.2019
le doberman de part sa grande beauté, son intelligence, sa fidélité quand on le connaît comme je le connais ,
Par Anonyme, le 17.03.2019
le talent de chacun par son originalité nous confond, nous interroge, nous interpelle d un hymne à la vie mp
Par Anonyme, le 17.03.2019
merci panwrid pour ce passage, un ami de poésie cela gratifie, la vie d'une tendresse d'une pensée infinie qui
Par mppb, le 31.08.2017
bonjour
vous avez raison, les plus beaux cadeaux sont les plus simples!
il suffit souvent d'ouvrir les yeux,
Par ninette2, le 14.05.2016
· La petite clairière
· Cabane de rivière
· Un pas sous les branches
· Cabane abandonnée
· Coquilles en aventure
· Poule en liberté
· La saint valentin
· Le plus beau des cadeaux
· De passage au pré
· Petite pensée pour ninette
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· Et la lumière change
Date de création : 12.02.2016
Dernière mise à jour :
22.09.2019
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Les yeux de grand-mère
Dans son fauteuil d'un commun, très ordinaire, radieuse,
une pelote de laine sur les genoux, la dame dans son statut, un peu d'antan, remonte le temps, un peu de flous, sur les lunettes.
Elle se souvient d'un être, un petit sourire de douceur au coin des lèvres, elle semble renaître.
Les années ont passé, défilé, comme les rangs du tricot qu' elle défait.
Son visage à peine ridé, elle resplendit de ses quatre-vingt dix années.
Sous la verrière envahie par le lierre, dans sa couverture de laine, un chapeau de paille sur ses cheveux blanchis,
cet instant remonte en première, d' un inédit, de jolies manières.
_ Revoyant un visage d'homme, qu'elle avait tant aimé,
lui redire des mots, qui avaient à l'époque, changés sa destinée.
Son amitié bercerait à jamais son temps, et d'aussi loin, qu'il lui arriverait de s'éloigner,
jamais, plus, ils ne se quitteraient de leurs pensées.
Là, le sommeil bercait sa tendresse, le bleu du ciel resplendissait de merveilles,
des nuages blancs couraient sous la brise de ce printemps charnel.
Des multitudes d'oiseaux passaient agrémentant de leurs chants son sommeil.
Une journée s'appliquait d'une ligne de miel, mamie s'inventait,
son soleil aux brumes enchantées, d ' il était une fois, une vie.
Sous le soleil qui chauffait la vitre, bien à l'abri d'un courant d'air, le chat noir de son éclat de poils, près du chien roux et du chien blanc, s'endormait au pays d'un firmament, lointain, dont lui seul connaissait le refrain.
Des plantes vertes trônent sur le meuble ciré, dont l'odeur agrémente le lieu d'une drôle de virée.
Femme, tu as remis tes heures au petit bonheur, toi qui a vu tellement de malheur, sous la jupe de tes heures, d' hier.
Et pourtant, et pourtant! comme de cette chanson, tant écouté de son chant, tu berces ta mélancolie, ayant appris le prix, de ton intégrité au fil de la vie, comme si ton choix, n'était plus un droit, dans un monde, ou par fois, tout ne résonnait pas d'une force de foi.
Tu as aimé tes bourreaux, les regardant de leur beauté, qu'ils avaient choisi de t'enlever.
Et au-delà, de l'affreux, voyant venir leurs yeux, comme si tu ne te rendais compte de rien, sous estimée dans ce jeu, pauvre de toi, tu t'es tue, pour ne pas mourir de chagrin.
_ seul, je connaissais ton chemin.
Et là, encore tu as pardonné, cette montruosité. Au pays de ces vengeances cachées sans une vraie raison d'exister, tu n'avais juste fait qu'aimer, vrai, de simplement ce que tu es.
Je te regardais dormir, la bouche ouverte, sur ton visage inerte, un rayon passait comme pour t'embellir d'une trame d'amour et de chaleur, celle qu'on t'avait volée.
_ Vis d'amour et de tendresse, me répètait -elle sans cesse, nos actes nous rattrapent toujours, sois de sagesse, et aimes toujours ceux que tu as aimés, fuit la violence engendrée de bien des façons sur le pré, des entiers. Va, là où tu dois, et brave d'une endurance possible, le ciel de tes matins sous la brume opaque qui protège ton oracle, d'une bienvenue de philosophie.
Cette conversation me revenait sous l'assaut d'un ciel qui tout d'un coup changeait de ton, triste à son tour, de son coup de torchon.
Sa pâleur égalait son éclat, d'un sourire pour chacun.
Avant qu'il ne te l ' enlève.
A l'éclat de ta bouche, ta soie, d'une envie à jamais disparue pour demain, mais dans cette guerre des mondes, jamais à la ronde ils ne prirent le reflet de ton âme.
Là! lui, il avait fait la différence, jamais ta main il n'avait lâchée dans cette offense;
_ pour moi tu restes la plus belle, disait - il de son ardeur de poème.
Mon coeur t'appartient ne part jamais bien loin.
Il avait réparé ce que d'autres avait détruit, au pays des jalouses méprises de la vie.
Et les ans ont passé, défiguré, mais heureuse d'être aimé, d'une sincérité de confiance absolue.
Un jour, aux longueurs infinies, la mort t'a emmenée par une nuit d'été, en moto tu t'es craché.
Pour elle, rien ne fut plus pareil, tu lui étais essentiel...
Là, en famille, on t ' envisageait de ton grand âge, qui donnait à nos pages une harmonie de voyage,
et l'on espèrait, que tu nous racontes encore longtemps, ton temps, d'un autre temps.
Et pourtant! soigneux d'un effet heureux, malgré les peines et les chagrins,
voyant toujours le verre bien plein, d'avoir vécu à travers d'autres yeux, d'autres mains.
En voyant le bleu de la mer par un dimanche joyeux d'un savoir faire, divin, grand - mère sur son banc a remonté le temps, en un instant là - haut sur le versant de la brume, cachée, discrète comme pour ne pas déranger, au ciel, elle est montée.
Bercée d'une beatitude de paix qui aux lignes de son expression ne faisait aucun doute, le bonheur l'avait rattrapée, en s'éloignant aux nuées, elle t'avait retrouvé, toi son chaleureux, passé. mpb